Il blog "Le Russie di Cernobyl", seguendo una tradizione di cooperazione partecipata dal basso, vuole essere uno spazio in cui: sviluppare progetti di cooperazione e scambio culturale; raccogliere materiali, documenti, articoli, informazioni, news, fotografie, filmati; monitorare l'allarmante situazione di rilancio del nucleare sia in Italia che nei paesi di Cernobyl.

Il blog, e il relativo coordinamento progettuale, è aperto ai circoli Legambiente e a tutti gli altri soggetti che ne condividono il percorso e le finalità.

"Le Russie di Cernobyl" per sostenere, oltre i confini statali, le terre e le popolazioni vittime della stessa sventura nucleare: la Bielorussia (Russia bianca), paese in proporzione più colpito; la Russia, con varie regioni rimaste contaminate da Cernobyl, Brjansk in testa, e altre zone con inquinamento radioattivo sparse sul suo immenso territorio; l'Ucraina, culla storica della Rus' di Kiev (da cui si sono sviluppate tutte le successive formazioni statali slavo-orientali) e della catastrofe stessa.

16/04/18

RUSSIE : MOSCOU SE DÉCHARGE, LA BANLIEUE À LA BENNE

Russie : Moscou se décharge, la banlieue à la benne

The top of the dump Yadrovo that is poisoning Volokolamsk city and other town around. At the bottom of the picture - a part of the new land that is prepared for a new dump in couple of metres from the old one_Volokolamsk, Russia_01.04.18_Arthur Bondar for Liberation COMMANDE N° 2018-0411
«Volokolamsk, une ville où l’on a envie de vivre.» Le slogan, inscrit sur un panneau mural à quelques mètres de la place centrale, s’est teinté d’une ironie cruelle. A défaut d’échapper à la monotonie de la province russe, cette ville de 20 000 habitants, à 100 kilomètres à l’ouest de Moscou, était appréciée pour son cadre de vie. Dans une région aux vertus écologiques modestes, le district de Volokolamsk était considéré comme l’un des plus propres. Mais son nom est désormais associé à un scandale environnemental dont la résonance ne cesse de s’amplifier.

Dimanche 1er avril, plusieurs milliers d’habitants se sont rassemblés devant l’administration locale afin de faire entendre leur exaspération : «Nous suffoquons !» Depuis des mois, ils dénoncent les nuisances liées à la décharge voisine d’Iadrovo, dont les émissions toxiques distillent une odeur perceptible à plusieurs kilomètres. «On a beau vivre au troisième étage, l’air est irrespirable chez nous. La nuit, c’est encore pire, les enfants ont la nausée et ne peuvent pas dormir», témoigne Dimitri, père de trois jeunes enfants. Activistes et anonymes se succèdent au micro pour demander des comptes. Le mois dernier, une cinquantaine d’écoliers ont été hospitalisés, provoquant la fureur des habitants qui - fait rare - sont sortis spontanément dans la rue pour crier leur défiance aux autorités régionales.


Data: 11.04.2018
Fonte: www.liberation.fr

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